Dans la famille des jeunes prodiges, on demande William Rezé aka Thylacine. Si vos oreilles ne se sont encore jamais émoustillées sur l’une de ses tracks, il serait alors judicieux de s’y attarder un moment. Ce jeune angevins a monté la barre haute pour son dernier album, sorti en 2015. Transsiberianest une œuvre hybride à la croisée de l’art documentaire, graphique et musical. Quinze jours de voyage dans ce mythique train à la rencontre de paysages, d’aventures, de lui-même, d’enfermement dans le mouvement dans lequel il a puisé son inspiration. Cet album est une constante évolution bercée par le bruit des rails, celui de la vie et tout ce qui peut nous rapprocher de la thématique du voyage. Performance temporelle (deux semaines pour écrire un album de a à z est un véritable challenge), performance musicale : il est une ode au voyage, au rêve et à la rencontre de l’autre et du monde ; performance documentaire car cette escapade a donné lieu à un reportage en dix parties (https://www.youtube.com/user/). Somme toute, une bombe électro chamanique et dreamy, saupoudrée d’une touche d’ethnologie, c’est la recette qu’il a appliquée. Thylacine c’était déjà produit l’année dernière à Paris pour un live show aussi captivant et prenant musicalement que visuellement. Il revient le 29 Avril prochain à l’Olympia accompagné d’Aufgang en première partie.
Alors soit vous connaissez déjà et ce sera un plaisir de le (re)voir et d’y amener un pote ou deux pour leur faire découvrir ou sinon c’est le moment idéal pour agrandir sa culture musicale.
Peut-être que le Thylacine dont il a tiré son inspiration pour son nom est une espèce éteinte, mais soyez sûr que ce jeune musicien est encore très loin d’avoir atteint l’apogée de sa carrière. Liza Tourman.