A toi, qui ne te voit pas, J'aimerai t'écrire ces mots là. A toi, qui trop souvent se noies, Dans ses yeux couleurs brou de noix. A toi, bercée d'il était une fois, D'histoires aux milles et un bras. A toi, qui te demande pourquoi, J'aimerai que tu me lises. Ensemencée par les temps passés, D'héritages qui nous ont bercés. Imprégnée de révoltes, Teintés de conflits désinvoltes. Lovés au creux de tes entrailles, Qui soudain lèvent leurs voiles, Quand notre chère amie la lune, Qui nous murmure notre amertume, Non pas sans rancune, Nous fais sentir le poid de notre enclume. A toi, qui ne te voit pas, S'il te plaît, écoute moi. Ce reflet renvoyé par Philomène, Dont on croit qu'elle nous malmène. Faisant de nos nuits, Des chutes sans fin au fond d'un puit. N'est, aussi subtile soit-il, Que t'on être sur son fil. Avançant bon en mal an, À grand pas vers le firmament. Si tu es traversée de pensées délétères, À l'arrière goût parfois un peu amère, Remémore toi, qu'elles symbolisent Simplement ton âme que tu aiguises.